128 pages. 2019. 17,90 €. Sold in English (WEL, Selfmadeahero)
Nourri de lectures sur les risques écologiques et l’urgence d’une descente énergétique radicale, Cédric, artiste peintre quadragénaire parisien, est traversé par de profondes angoisses existentielles. Cette sensibilité particulière le met mystérieusement en contact avec l’esprit de Henry David Thoreau (1817-1862), figure fondatrice de la philosophie décroissante. Celui-ci apparaît régulièrement à Cédric, tel un Jiminy Cricket d’aujourd’hui, empruntant au fil de leurs rencontres diverses formes animales et végétales plus ou moins abouties – une sorte d’incarnation animiste de leur empathie commune pour la nature. Ils poursuivent ainsi une conversation philosophique intermittente qui leur permet de constater qu’à deux siècles d’écart, les problématiques issues de l’exacerbation du capitalisme et du consumérisme demeurent inchangées. Malgré les avancées scientifiques et technologiques, les humains persistent à succomber aux mêmes folies plutôt que de rechercher les plaisirs simples.
Temporairement séduit par les thèses des collapsologues puis des survivalistes, Cédric finit par trouver un terrain à la campagne, près d’un lac, pour y construire une maison hobbit autosuffisante.
Très librement inspirée de Walden, ou la vie dans les bois, le chef-d’œuvre de Thoreau, cette bande dessinée retrace la prise de conscience écologique d’un homme d’aujourd’hui et pose la question universelle du changement de vie : face aux impasses de notre modèle social, comment mener une existence qui a du sens ?
Fortysomething Cédric is questioning his life choices. Surrounded by uncertainty and despair in the face of mass consumerism and climate change, he discusses his plight with the spirit of Henry David Thoreau, writer, and proto environmentalist, finding striking parallels between 19th century commercialism and today’s capitalist alienation. Inspired, Cédric begins dreaming of his own retreat from urban life. Blending humor, philosophy, and fiction, Taling explores ways we might learn to live with our anxieties.
A brilliant self-interrogation born of our era's climate anxiety, freely inspired by Thoreau's masterpiece, Walden.
Have a look: https://www.ruedelechiquier.net/att/2958_extrait