144 pages. 1994 (new edition in 2024). Foreword and edition by Françoise Schwab. Sold in Portuguese (Brazil), Korean, Italian, Previously published in Turkish, German, Polish, Japanese, rights now available as well as all other language rights.
« Pour ne pas penser à la mort, un seul remède : écrire un livre sur la mort. [...] L’humour est la revanche de l’homme sur le mystère du destin... Dans la solitude et la déréliction, il nous reste cette dernière arme. » Dans ces entretiens devenus introuvables, et dont un est inédit, les thèmes de l’éthique médicale et de l’euthanasie côtoient des réflexions plus personnelles, faisant entendre la voix de ce grand philosophe.
Vladimir Jankélévitch (1903-1985), dont les parents russes ont immigré en France à la suite des campagnes anti-juives, a obtenu son agrégation de philosophie à la première place en 1926, après avoir été reçu à l’Ecole Normale Supérieure. De 1927 à 1932, il enseigne à l’Institut français de Prague et termine sa thèse de doctorat sur Schelling. Il débute sa carrière universitaire à Toulouse, puis à Lille, perd sous l’Occupation, en même temps que sa nationalité française, son poste d’enseignant, et se voit enfin offrir à la Sorbonne la chaire de philosophie morale, qu’il occupera de 1951 à 1979. Musicien et musicologue, sa réflexion est tant philosophique qu’esthétique. C’est l’une des originalités de son œuvre qui se distingue également par les thèmes abordés. Disciple de Bergson, à qui il a consacré son premier ouvrage, Vladimir Jankélévitch a également développé une réflexion sur l’existence de la conscience dans le temps.
To not think about death, only one remedy: write a book on death. [... ] Humor is man’s revenge on the mystery of fate... In the solitude and dereliction, we have this last weapon.” In these conversations, now unheard of, the themes of medical ethics and euthanasia are juxtaposed with more personal reflections, making the voice of this great philosopher heard.
Vladimir Jankélévitch (1903-1985), whose Russian parents immigrated to France following the anti-Jewish campaigns, obtained his first place in the Agrégation of Philosophy in 1926 after being admitted to the Ecole Normale Supérieure. From 1927 to 1932, he taught at the French Institute in Prague and completed his doctoral thesis on Schelling. He began his academic career in Toulouse, then in Lille, lost his teaching post under the Occupation, along with his French nationality, and was finally offered the chair of moral philosophy at the Sorbonne, which he held from 1951 to 1979. Musician and musicologist, his reflection is both philosophical and aesthetic. This is one of the originalities of his work which also stands out for the themes addressed. Disciple of Bergson, to whom he dedicated his first work, Vladimir Jankélévitch also developed a reflection on the existence of consciousness in time.