160 pages. 1st March 2024. World rights available.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité́ d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité́ de la planète et la survie de l’humanité́.
Alors que la production de viande génère actuellement environ 15 % des émissions de gaz à effet de serre, l’élevage et la pêche – qu’ils soient intensifs, industriels ou artisanaux – jouent un rôle prépondérant dans le désastre écologique en cours : pollution de l’air, de l’eau et des sols ; érosion de la biodiversité́ ; accaparement des espaces et des ressources, extinction des espèces, etc. Malgré les alertes des scientifiques, des organismes internationaux et des agences alimentaire et sanitaire, un système alimentaire aussi nuisible à l’environnement que les énergies fossiles perdure.
POINTS FORTS
- Le plaidoyer sans concession d’un militant écologiste et animaliste qui fait ici converger deux causes souvent opposées dans le débat public.
- Une déconstruction méthodique des discours dominants sur l’alimentation carnée, ainsi que de leurs ambivalences et éléments de langage, qui véhiculent des illusions vertes sur le sujet.
Jean-Marc Gancille est militant pour plusieurs mouvements animalistes, il agit au quotidien en faveur de la conservation des cétacés à La Réunion au sein de l’ONG Globice. Il est l’auteur de deux essais publiés chez Rue de l’échiquier : Ne plus se mentir (2019) et Carnage (2020).
While animal proteins are no longer necessary for the nutrition of a majoritý of humans, hundreds of millions of animals are killed every day to be eaten. The debate around meat-based food generally focuses on ethics and morality, starting from the observation that animals are beings capable of feeling pain, pleasure, and various emotions. But this mass exploitation also constitutes a major ecological risk that jeopardises the habitability of the planet and the survival of humanity.
While meat production currently generates around 15% of greenhouse gas emissions, livestock farming and fishing - whether intensive, industrial, or small-scale - play a major role in the ecological disaster we are currently witnessing: air, water and soil pollution; erosion of biodiversity; monopolisation of space and resources, extinction of species, etc. Despite the warnings from scientists, international bodies and food and health agencies, a food system that is as harmful to the environment as fossil fuels persists.
KEY POINTS
- The uncompromising plea of an environmentalist and animal activist, who brings together two causes that are often opposed in public debate.
A methodical deconstruction of the dominant discourse on meat-eating, as well as its ambivalence and language, which convey green illusions on the subject.
Jean-Marc Gancille is an activist for several animal rights movements, he works daily for the conservation of cetaceans on Réunion Island within the NGO Globice. He is the author of two essays published by Rue de l'échiquier: Ne plus se mentir (2019) and Carnage (2020).
Jean-Marc Gancille tackles a blind spot in ecological thinking: the environmental impact of eating meat.
Interviews & reviews:
- Interview in Sud Ouest (pdf available on request)
- https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mardi-12-mars-2024-3511935
- https://usbeketrica.com/fr/article/viande-les-ecolos-sont-dans-une-forme-de-deni
https://www.youtube.com/watch?v=q5Xj1R2ZBXc&ab_channel=Commeunpoissondansl%27eau
https://mrmondialisation.org/tribune-cout-ecologique-social-elevage/ https://www.alternatives-economiques.fr/mensonge-total-4-autres-conseils-de-lecture/00110264