176 pages. 2008. World rights available
Georges Perros et Gérard Philipe se sont rencontrés au Conservatoire en 1944. Perros est l’ami, le confident auquel tente de se raccrocher Gérard Philipe quand le succès lui fait parfois perdre pied. Georges Perros, lui, n’aime pas le métier d’acteur et il abandonne bien vite la Comédie-Française pour se colleter à l’écriture. Commencent alors de longues périodes de vache maigre durant lesquelles il trouve refuge chez son ami Gérard et sa femme, la romancière Anne Philipe. «Il y avait là du bonheur» écrira Georges en se souvenant de leur trio dans la grande maison de Cergy. Cette amitié solide, presque fraternelle, est brutalement brisée par la mort de Gérard en 1959, mais l’échange continue entre Georges Perros et Anne Philipe, dans le souvenir de Gérard et des jours heureux. Il ne prendra fin qu’en 1978, avec la mort de Georges.
Cette correspondance, 125 lettres inédites, est illustrée de photos de famille et présentée par Jérôme Garcin.
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Georges Perros (pseudonyme de Georges Poulot, 31 août 1923 – 24 janvier 1978) débute au théâtre et dans les lettres en participant aux premières manifestations lettristes. Un prix de comédie lui vaut d’être engagé à la Comédie- Française.
La rencontre providentielle de Jean Grenier au Caire, lors d’une tournée, exténue le peu de goût qu’il conserve pour le métier de comédien. L’auteur des lles lui fait connaître Jean Paulhan et le milieu de la N.R.F. Dès lors, la revue publie nombre des notes qui formeront les trois tomes de Papiers collés (1960, 1973, 1978) ainsi que des vers de Poèmes bleus (1962) et d’Une vie ordinaire (1967). Lecteur au T.N.P. de Vilar puis aux éditions Gallimard, il vit, à partir de 1959, en Bretagne. Il s’y marie avec une amie russe venue l’y rejoindre.
Georges Perros and Gérard Philipe met at the Conservatoire in 1944. Perros is the friend, the confidant to whom Gérard Philipe tries to cling when success sometimes makes him lose his footing. Georges Perros does not like acting and he soon abandons the Comédie-Française to write. Then begin long periods of poverty during which he finds refuge with his friend Gérard and his wife, the novelist Anne Philipe. «There was happiness» will write Georges, remembering their trio in the great house of Cergy. This solid friendship, almost fraternal, is brutally broken by the death of Gérard in 1959, but the exchange continues between Georges Perros and Anne Philipe, in memory of Gérard and happy days. It will only end in 1978, with the death of Georges.
This correspondence, 125 unpublished letters, is illustrated with family photos and presented by Jérôme Garcin.
Georges Perros (pseudonym of Georges Poulot, 31 August 1923 - 24 January 1978) made his debut in theatre as a comedian and in litterature by participating in the first lettrist demonstrations. A comedy award entitles him to be engaged at the Comédie-Française.
The providential meeting of Jean Grenier in Cairo, during a theatre tour, ends the little taste that he retains for the profession of comedian. Jean Grenier introduced him to Jean Paulhan and the N.R.F journal. From then on, the journal published many of the notes that will form the three volumes of Papiers collés (1960, 1973, 1978) as well as verses from Poèmes bleus (1962) and Une vie ordinaire (1967). Reader at the T.N.P. ran by Vilar and then at Gallimard, he lived from 1959 in Brittany. He married a Russian friend who came to join him there.